dimanche 16 octobre 2011

Beirut

Il y a des fois où l'on rate des trains. Des moments où l'on se sent un peu flou, comme blasé par les déraisons de la vie. On est assis devant la gare et on attend le prochain wagon, mais personne ne passe par ici, les horaires ne sont pas indiqués.
C'est l'ennui du dimanche, la petite solitude dans la bulle de savon-songe.
Et puis, soudain, une super locomotive arrive, avec à son bord des trompettes, des sons spatiaux et spacieux, l'ampleur du large.
Il n'y a plus qu'à reprendre sa valise et monter sur le marchepied. Go!

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